Denny Imbroisi est né en Calabre mais a découvert la cuisine en Lombardie, à Mantoue, où son père Francesco, lui-même cuisinier, entraîne toute la famille, dont sa grande sœur… Ida. Le petit tombe dans la marmite de tomates confites, il sera chef ou rien d’autre. Ses premiers pas dans le métier l’emmènent jusqu’à Imola, au San Domenico, doublement étoilé au Guide Michelin. Il s’ouvre ensuite l’esprit à une cuisine plus contemporaine chez Corrado Fasolato, à Venise. Il est temps de quitter l’Italie.
Denny franchit la frontière à Vintimille pour aller travailler à Menton, chez Mauro Colagreco (Mirazur), aujourd’hui auréolé de 3 étoiles au Guide Michelin et classé  meilleur restaurant du monde au 50 Best Restaurants Awards. Après un apprentissage difficile, loin de sa famille, mais précieux, il monte jusqu’à Paris pour rejoindre la brigade de William Ledeuil à Ze Kitchen Galerie (1 étoile au Guide Michelin).
Le stage d’une semaine se transforme en 2 ans d’une expérience décisive pour lui. La découverte d’une cuisine aux condiments omniprésents mais aussi la formation au management d’un restaurant, lui donne toutes les armes dont il a besoin pour poursuivre sa carrière.
Il passe par la case Top Chef sur M6, comme un défi à lui-même, avant de compléter sa formation comme sous-chef au Jules Verne, restaurant gastronomique étoilé de la Tour Eiffel alors dans le Groupe Ducasse. En 2015, il est fin prêt pour se lancer dans l’aventure IDA. Vous connaissez la suite….

Capitaine à bord depuis 2015, Denny investi chaque année pour transformer IDA en un restaurant gastronomique intimiste de 28 couverts, à l’ambiance chaleureuse. Dans les assiettes, l’Italie de son enfance, insouciante et bohème, se mêle à la France de son coeur, rigoureuse et précise. IDA n’est pas une trattoria, c’est à Epoca, son second restaurant, que Denny décline fidèlement la tradition transalpine.
IDA est l’expression d’un chef mature qui sait d’où il vient et où il va. Au marché, d’abord, deux fois par semaine, le mercredi et le samedi à l’Alma. À la rencontre de tous ses fournisseurs, quoi qu’il en soit. « Avant le produit, ce qui compte, c’est l’humain. » Et celui qu’il connaît le mieux, c’est son père, qui continue de lui envoyer ses jus de tomates cerises longuement mijotées dans ses casseroles lombardes en septembre, mise en pots puis transportées jusqu’à Paris pour tenir l’année entière.